Mardi 29 avril 2 29 /04 /Avr 19:47

Bonjour à vous toutes et tous,

 

Je viens de mettre en ligne un petit papier sur un article russe.

J’espère que ma traduction vous permettra de grandir car comme vous le savez toutes et tous, nos journalistes ainsi que nos scientifiques Russes sont tous très très brillants…Hum…. Vous pouvez répéter la fin de votre phrase s’il vous plait (lol !)

Merci à toi Sultan, pour ces gentils mots d'encouragement qui me vont droit au coeur!

 

Bonne lecture à vous et à demain….

 

Eléna.

Par Elena la soumise - Publié dans : L'écume de mes jours - Communauté : fgouteuse!
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 04:41

On mourra toujours de quelque chose. Mais on a perdu toute notion de ce que les êtres humains ont pu inventer pour faire mourir d'autres êtres humains. Une d'entre elles, la plus criminelle, la plus absurde, celle qui heurte la raison la plus ordinaire, c'est celle qui, depuis le commencement des temps et de la civilisation, ordonne de tuer au nom de Dieu.

 

Il a été déjà dit que les religions, toutes sans exception, n'ont jamais servi à rapprocher et réconcilier les hommes, bien au contraire. Elles ont été et continuent d'être la cause de souffrances indicibles, de carnages, de violences physiques et spirituelles monstrueuses constituant l'un des plus ténébreux chapitres de la misérable histoire humaine. Ne serait-ce qu'en signe de respect pour la vie on devrait avoir le courage de proclamer en toutes circonstances cette vérité évidente et démontrable.

 

Pourtant, la plupart des croyants, quelle que soit leur religion, non seulement feignent de l'ignorer, mais se rebellent, courroucés et intolérants vis-à-vis de ceux pour qui Dieu n'est plus qu'un nom, rien qu'un nom, un nom que, par peur de mourir, on lui a attribué un jour et qui viendrait entraver la marche d'une humanité nouvelle. En échange, on nous a promis des paradis et menacés d'enfers, aussi faux les uns que les autres, insultes effrontées à l'intelligence et au bon sens que nous avons eu tant de difficultés à faire naître.

 

Nietzsche a dit que tout était permis si Dieu n'existait pas, et moi je réponds que c'est justement à cause et au nom de Dieu que tout a été permis et justifié, surtout le pire, surtout le plus horrible et le plus cruel. Pendant des siècles, l'Inquisition, comme aujourd'hui les talibans, était une organisation terroriste qui s'acharnait à pervertir des textes sacrés qui devraient mériter le respect de ceux-là mêmes qui prétendaient y croire, un monstrueux pacte conjugal entre la religion et l'Etat contre la liberté de conscience et contre le plus humain des droits : le droit de dire "non", le droit à l'hérésie, le droit de choisir, puisque c'est tout ce que le mot hérésie signifie.

Et cependant, Dieu est innocent. Innocent comme quelque chose qui n'existe pas, qui n'a pas existé ni n'existera jamais, innocent d'avoir créé l'univers pour y placer des êtres capables de commettre les pires crimes et de se justifier aussitôt en disant que ce sont les célébrations de son pouvoir et de sa gloire, pendant que les morts s'accumulent, ceux des tours jumelles à New York, et tous les autres qui, au nom d'un Dieu devenu assassin par la volonté et l'action des hommes, couvrent et recouvrent de terreur et de sang les pages de l'Histoire.

 

Les dieux, je crois, n'existent que dans le cerveau humain, prospèrent ou dépérissent à l'intérieur même de l'univers qui les a inventés, mais le "facteur Dieu", lui, est présent dans la vie comme si effectivement il avait été son maître et son seigneur. Ce n'est pas un dieu, mais le "facteur Dieu" qui s'exhibe sur les dollars papier et s'affiche sur des pancartes qui demandent la bénédiction divine de l'Amérique (celle des Etats-Unis, pas l'autre...). Et c'est à travers le "facteur Dieu" que le dieu islamique s'est incarné. Il a jeté contre les murs du World Trade Center les avions de la révolte contre le mépris et de la vengeance contre les humiliations.

 

On dira qu'un dieu a semé le vent et un autre récolté la tempête. C'est possible, c'est même certain. Mais ce n'étaient pas eux, pauvres dieux non coupables, c'était le "facteur Dieu", celui qui est le même chez tous les êtres humains où qu'ils soient et indépendamment de toutes croyances, celui qui a intoxiqué la pensée et ouvert la porte aux intolérances les plus sordides, celui qui ne respecte que ce qu'il ordonne de croire, celui qui, présumé avoir fait de la bête un homme, a fini par faire de l'homme une bête.

 

Au lecteur croyant (quelle que soit sa religion) qui a réussi à surmonter la répugnance que ces mots pouvait lui inspirer, je ne demande pas de devenir athée comme celle qui les a écrits. Simplement, je le prie de comprendre, par le biais de la sensibilité si cela s'avère impossible par celui de la raison, que si Dieu il y a, il est unique et que, dans son rapport avec lui, ce qui importe le moins, c'est le nom qu'on a appris à lui donner. Et qu'il se méfie du "facteur Dieu".

 

L'esprit humain ne manque pas d'ennemis, mais celui-là est l'un des plus obstinés et corrosifs.

 

Comme cela vient d'être démontré et comme, malheureusement, cela risque de l'être encore.

 

Elena Tikhvinskaya

Par Elena Tikhvinskaya - Publié dans : Cogito ergo sum
Voir les 0 commentaires
Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 05:03

Bonjour à tous,

 

Je cherchais comment me faire des amis, alors je me suis dis que le mieux était de traiter sur mon blog des sujets neutres, comme la politique ou comme aujourd’hui de religion (lol !)

Vous trouverez donc ce petit texte, qui j’en suis certaine ne vous offusquera pas enfin…(lol !)

 

Bonne journée à vous et à demain…

Eléna.

Par Elena la soumise - Publié dans : L'écume de mes jours - Communauté : fgouteuse!
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Vendredi 2 mai 5 02 /05 /Mai 17:49

La raison dans l’enseignement. L’école n’a pas de tache plus importante que d’enseigner la rigueur de la pensée, la prudence du jugement, la logique du raisonnement ; aussi doit-elle faire abstraction de tout ce qui ne saurait servir à ces opérations. La religion par exemple. La supériorité de tous les peuples "évoluées" par rapport aux autres pays de se monde, est dans l’aptitude acquise à donner raisons de ce qu’ils croient, ce dont les autres sont totalement incapables. La Russie s’est mise à l’école de la pensée logique et critique ; l’Asie ne sait toujours pas distinguer entre vérité et poésie, ni se rendre clairement compte si ses convictions procèdent de l’observation personnelle et de la pensée conséquente ou bien de pures imaginations. C’est la raison, dans l’enseignement qui à fait notre école Russe ce qu’elle est ; au Moyen Age, elle prenait le chemin de redevenir une province annexe de l’Asie, c’est à dire de prendre l’esprit scientifique qu’elle devait aux grecs.

 

Il est bien des merveilles, mais il n’est pas de plus grande merveille que l’homme. Il va à travers la mer blanchissante, sous les vents d’orage, sur les vagues qui mugissent autour de lui, et la plus ancienne des divinités, la terre immortelle, l’infatigable, il la fatigue, retournant la glèbe d’année en année avec ses charrues que tirent les chevaux.

« Et la tribu des oiseaux légers, et les bêtes sauvages, et toutes les créatures de la mer, il les prends dans les mailles des filets qu’il tissent, lui l’homme à l’esprit et aux mains agiles. Il s’empare avec ses pièges des bêtes de champs et les montagnes, il dresse et dompte le cheval au cou velu, le taureau infatigable. Il parle, sa pensée est ailée. Il sait quelles règles doivent régir les cités…Il va vers l’avenir et rien ne le laisse sans moyens. Il n’est que la mort, Hadès, qu’il ne saurait fuir. Mais il parvient à guérir des maladies contre lesquelles on croirait ne rien pouvoir. Il est en lui une industrie savante, une ingéniosité qui va au-delà de l’espérance. »

SOPHOCLE, Antigone.

 

On en revient toujours au même point. Pour écrire, il faut d’abord être. La lecture d’un vrai texte vous en assure toujours. J e viens de relire la Lettre à un jeune poète de Rilke. On ne peut pas mieux peindre ce que doit être et ce qu’est la possession d’un artiste : « Si je me penche sur ma conscience, je n’y vois qu’une loi, impitoyablement impérative : m’enfermer en moi et terminer d’un seul trait cette tâche qui me fut dictée au centre de mon cœur. » Il faut d’abord sentir cette loi en soi. Alors s’ouvre-t-on sans doute mieux aux choses qui sont à dire, est-on si libre et si généreux que l’on n’appartient plus qu’à elles, et ce sont elles qui se mettent à parler en nous. Mais faute de cette liberté totale et de cette générosité, elles se refusent à vous, se renferment. « Une chose, pour qu’elle vous parle, vous devez la prendre pendant un certain temps comme la seule qui existe. » Mais pour cela, il ne faut pas être « distrait ». Toutes les vraies richesses échappent aux distraits.

 

Quel espoir nos intellectuels ont pu mettre dans notre Russie. Si vous lisez Gogol, Dostoïevski, Tolstoï, Gorki. Vous y retrouverez les humiliés et les offensés de toute une époque. Quand éclata la révolution d’Octobre, beaucoup pensaient que notre peuple avait les premiers « renoncé aux vieux monde ». Je pense que nul n’a plus profondément troublé la conscience de l’occident. Lorsqu’à mon tour j’ai lu tous ces livres d’abord dans une sorte d’enthousiasme. J’admirais se réalisme et jusqu’à se cynisme de Lénine, et cette manière sérieuse de se comporter avec nos rêves. Certaines paroles m’ont enchantés comme « Les faits sont têtus. La vérité est toujours concrète. » La théorie est grise et l’arbre de la vie est nécessairement vert, avait dit Goethe. Cette révolution d’octobre me semble être l’égale de la révolution Française relancée par de nouveaux jacobins. Le génie de Lénine a été de prévoir la révolution dans l’empire des tsars, celle-ci ne pouvant réussir que par la violence et la ruse policière, et qu’il fallait opposer une Tcheka une Guépéou. Alors qu’en France, vous avez d’autre habitudes de pensées, un autre goût de la liberté, je ne peux dire laquelle est la meilleure…

 

« Les hommes sont faits comme des oiseaux qui se laissent toujours prendre dans les filets où l’on à déjà pris cent mille oiseaux de leur espèce. Il n’y a personne qui n’entre tout neuf dans la vie, et les sottises des pères sont perdues pour les enfants. »

FONTENELLE , Dialogues des morts.

Par Elena Tikhvinskaya - Publié dans : Cogito: Ma réflexion en cours
Voir les 0 commentaires
Vendredi 2 mai 5 02 /05 /Mai 17:57
 Bonjour à toutes et tous,

Je viens d 'ajouter à notre petite réflexion un dixième papier...Et oui déjà!

Sinon pour répondre à votre question Mister D, celui-ci est en cours de rédaction, mais vous devriez l'avoir sous peu.

Je vous fais à toutes et tous une grosse bise et à demain...

 

Eléna.

Par Elena la soumise - Publié dans : L'écume de mes jours - Communauté : fgouteuse!
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 4 mai 7 04 /05 /Mai 16:00

Texte pour Lyne le 03 mai 2008.

Les mots servent à pousser notre présent pour faire la place à notre futur, à faire coexister des temps si proches et parfois si éloignés…

 

Nous vivrons dans un pavillon discret qui tiendra la bride de la fantaisie. Dans notre chez nous, on préparera les repas dans la cuisine, on dînera dans la salle à manger, on prendra le café au salon. De jolies pièces, meublées bourgeoisement, ou l’atmosphère dense, tissée de silence, de fantômes et de musique feront écho aux heurs et malheurs d’une sensibilité exacerbée. Le soleil des après-midi ne fera qu’effleurer l’ambiance automnale et mélancolique. L’imaginaire de ma Maîtresse émettra des vibrations dans un univers dont la banalité ne sera qu’apparente. Nous vivrons un pied dans le bdsm l’autre appuyé sur la terre ferme du quotidien. Nous vivrons dans ce pays, si étrange et si familier, que d’aucuns qualifieront de fiction.

Toute une géométrie humaine et lexicale entrera dans notre panoplie d’amoureuses de la vie. Amoureuses toutes les deux de bdsm, passionnées par l’opéra, par la littérature, par la poésie et de philosophie. Le bonheur de lire les ouvrages français ou russe, dans le texte confinera à la pure volupté. Un léger pas de coté, et la réalité dérapera entre une soumission extrème et notre vie. Nous édifierons des passerelles entre rêves et réalité, présent et futur, mémoire et projection.

Nous connaîtrons le miroir déformant de la dominatrice et de la soumise, de cette conscience obstinée entre notre nous et le monde bdsm s’amenuisant par le biais de l’institution et cette facilité de vibrer en empathie avec Sade disparu dans les chausse-trapes du temps.


Et comme Lyne aime marcher, nous irons dans la campagne, à deux pas de notre maison, faire le tour d’un lac. Peut-être lira-t-on quelques poèmes d’un petit livre que nous emporterons toujours, celui-là ou un autre, dans une poche. Peut-être, en regardant les anatidés caboter et virevolter avec un bel ensemble, serons nous frôlés par la sensation jubilatoire de la vie de dominatrice ou de soumise dans l’instant…

 

 

Elena Tikhvinskaya 

Par Elena Tikhvinskaya - Publié dans : Cogito ergo sum
Voir les 0 commentaires
Dimanche 4 mai 7 04 /05 /Mai 16:04
Bonsoir à toutes et tous,

Je vous livre mon petit texte pour Lyne. je ne suis pas complètement satisfaite mais bon...

Je vous embrasse tous et à demain.

Eléna.
Par Elena la soumise - Publié dans : L'écume de mes jours - Communauté : fgouteuse!
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 4 mai 7 04 /05 /Mai 16:42
Par Elena la soumise - Publié dans : Binomes
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 06:02

Il ne faut pas se mentir à soi-même, et sans devrais-je plus délibérément écrire cette réflexion lorsque je serais plus âgée. Que ces écrits ne soient qu’un bilan et faire le bilan de ce que j’ai gagné, ce que j’ai manqué, négligé, perdu. Ma vie est bel et bien tendue vers l’avenir et j’ai tendance à oublier le passé, souvent je néglige le présent même. Je néglige le jeu et la délectation. Je ne prends peut-être pas assez de temps pour le plaisir. Peut-être devras-je employer mon temps à célébrer tout cela que j’ai jusqu’à présent négligé et qui est peut-être la vie même. On vit mal.

C’est une singulière manie que celle de tout intellectualiser et je viens de découvrir cette manie d’écrire. Elle me vient de je ne sais trop comment, dans le meilleur des cas du fond de moi. Est-ce une gène que j’ éprouve d’être seule, le désir d’échapper à cette solitude, le besoin de vivre et de penser avec les autres, en vous racontant plus ou moins directement mon histoire, de vous confier mes soucis, comme si votre compagnie qu’on espère devait soudain résoudre toutes les questions ? Est-ce, tout au contraire, le besoin d’être seule, d’échapper à la confusion du monde, à toutes ses habitudes, à tous les conformismes, de se rendre compte à moi seule de l’étrange aventure que c’est de sortir un instant du néant pour y rentrer l’instant d’après, de m’en faire le seul juge et de rendre publiquement mon jugement ?


Ce peut-être beaucoup moins grave, rien qu’une manière de passer le temps, de m’amuser et d’amuser les autres et alors il arrive que cela devienne le plus grand et le plus jeu qui soit. Mais ces grandes aventures sont rares, tandis que les vocations factices ne manquent pas, et il arrive à beaucoup d’écrivassières, pris au jeu même, qu’elles tombent à la glossolalie et ne puissent plus s’arrêter. C e n’est plus d’habitude, routine profit et bavardage.

Tout se passe pour la plupart une sorte d’inconscience, et, un jour, on écrit…Il faudrait, pour bien le faire, avoir un grande cervelle et être dans une vraie communication avec le monde et le destin qu’ont ait vraiment quelque chose à dire. Je ne pense pas être née avec de si heureuses dispositions. La grande cervelle m’a toujours manqué, et même je soupçonne d’être née un peu idiote, et le sentiment constant de mes limites ne fait qu’augmenter en moi un vague et profond désir. Douée d’une volonté têtue, des circonstances assez longtemps l’ont mise en œuvre, les difficultés, ne m’ont été que des provocations, si bien qu’en travaillant, j’ai pu prendre idée de ce que pouvait être une plus haute vie, et cette idée me tient à l’ouvrage.

Quand au monde et au destin, avoir quelque chose de vraiment nouveau à en dire suppose qu’on ait des privilège d’un grand malheur ou d’un grand bonheur qui vous ait fait passer les bornes du banal et de l’usuel. Le malheur est le moins rare sans doute et le plus pathétique. Je pense à Nietzsche, à Rousseau, à ce cri qui ouvre les Rêveries d’un promeneur solitaire : « Me voici donc seul sur la terre, n’ayant plus de frère, de prochain, de société que moi-même. » Mais de tels cris, peu d’hommes ont le droit et le pouvoir de les crier. Notre sort est commun, et nous sommes les uns aux autres une assez bonne ou assez mauvaise compagnie. Je ne peux quant à moi, parler et écrire que comme l’un de ceux-la qu’on appelle quelquefois ses semblables, et n’ai rien d’exceptionnel à dire. Même ce que j’ai depuis le début de ma vie, senti, ce qui m’émeut le plus fort, c’est je crois bien, cette ressemblance avec les autres. Je ne me suis connue qu’une seule différence celle de ma sexualité, mais aucune différence dont je puisse tirer gloire et dont la célébration, comme il arrive à certains, ont pu faire toute une œuvre. Je ne sais pas tout ce qu’il y a de hasard dans une carrière. Ma chance, car c’en est une, à l’intérieur de cette communauté confuse que nous formons, dans cette clairière des destins où pour chacun commence la vie, où on sait qu’elles fées, quelles sorcières préparent à chacun son petit rôle pour l’instant qu’il aura à vivre en lui donnant son compte de vis et de vertus, d’intelligence et de sottise, de gentillesse et de dureté, de force et de faiblesse, à été d’avoir trouvé dans mon paquet tout juste de quoi réussir mes études sans rareté mais assez vive grâce à cette insatisfaction originelle par quoi précisément nous sommes des semblables, des hommes.

Certains me définissent comme une intellectuelle, c’est tout inconsciemment et par contagion, que je suis une intellectuelle, c’est à dire une de ces femmes spécialisés dans la ratiocination qui trouvent la vie passionnante qu’elles raisonnent plus éperdument sur elle, quoi que vaillent d’ailleurs leurs ratiocinations. J’ai eu très vite de cette espèce quelques qualités mais souvent tous les vices. Emerveillé par les grands témoignages et les grands jeux d’écrivains d’autrefois ou d’aujourd’hui, je me met à rêver de jouer et de témoigner à mon tour. La décision de le faire comporte toujours quelque vanité. Il faut-être bien convaincue d’en avoir le droit mais j’en doute un peu. Ce qui m’excuse, c’est cette impatience que j’ai en moi, ce besoin soudain de parler et d’écrire pour exister vraiment. Et puis il y a cette fièvre commune d’une génération. Tant d’autres ont pris la même décision que moi, et la foire "blogisthèque"est bruyante. J’essaie d’y placer ma voix. Ce peut n’être qu’un murmure qui ne s’étendra pas.

Par Elena Tikhvinskaya - Publié dans : Cogito: Ma réflexion en cours
Voir les 0 commentaires
Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 06:07
Bonjour à toutes et tous,

Je continue notre petite reflexion, tout doucement celle-ci prend forme, n'hésitez pas à me faire parvenir votre réflexion sur le sujet...

Bonne journée à vous tous,

Eléna.
Par Elena la soumise - Publié dans : L'écume de mes jours
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Bienvenue chez moi

Merci de recommander mon blog

overblog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus