Vendredi 18 avril 5 18 /04 /Avr 11:38

Bonjour à toutes et tous,

 

Je viens de mettre en page le texte de Tacha selon ces indiquations très précises. Son message m’a fait fondre en larmes. Ne pas avoir eu conscience de cet amour si beau, si grand, si gratuit… Dans les justes, Camus nous dit « l’amour c’est tout donner sans espoir de retour » Autant d’abnégation me semblait romanesque, et voilà que…

 

Merci Sultan je suis contente d’avoir ton avis sur mes écrits, mais pourquoi ne pas m’écrire ta pensée profonde sur l’écriture ?

 

Monsieur D, Merci de me lire régulièrement, et il est toujours agréable d’être en relation avec l’un de ces lecteurs. Dans toutes relations amoureuses il faut être deux. Le BDSM ne reste pas en marge de cet axiome indestructible ! De plus j’ai pris la peine de vous livrer mes postulats qui m’ont amenés à prendre cette décision.

 

Je vous embrasse tous et bonne lecture à vous.

Eléna.

Par Elena la soumise - Publié dans : L'écume de mes jours
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Samedi 19 avril 6 19 /04 /Avr 00:00

 

J’aime écrire, tracer les lettres et les mots, l’intervalle toujours changeant entre les lettres et les mots, seule façon de laisser filer, de devenir silencieusement et à chaque instant le secret du monde. Je ne dois pas oublier, je dois rester réservée, calme, olympienne, lisse, détachée ; tel un moine tibétain en somme…

 

Je respire, je ferme les yeux, je plane, je suis en même temps cette petite fille qui court avec son cerf-volant dans le jardin et le sage en méditation quelque part dans les montagnes vertes et brumeuses, en Grèce ou en Chine…

 

Socrate debout toute la nuit contre son portique, ou plutôt Parménide sur sa terrasse, ou encore Lao-Tseu passant, à dos de mulet, au-delà de la grande muraille, un soir…

 

Les minutes se tassent les unes sur les autres, la seule question devient la circulation du sang, rien de voilé qui ne sera dévoilé, rien de caché qui ne sera révélé, la lumière finira bien par se lever au cœur du noir labyrinthe.

 

Un blog se fait tout seul, et mon blog est universel si je le veux, ma vie ne ressemble à aucune autre dans le sentiment d’être là, maintenant, à jamais, pour rien, en détail. Les lecteurs aimeraient tellement que je sois là pour. Que j’existe et que j’agisse pour. Que je pense en fonction d’eux et pour. Je dois refuser, et refuser encore. Non, non et non. Ce que je sais, je suis la seule à le savoir.

 

Eléna Tikhvinskaya

Par Eléna Tikhvinskaya - Publié dans : Cogito ergo sum
Voir les 0 commentaires
Samedi 19 avril 6 19 /04 /Avr 00:00

Bonjour à toutes et tous,

 

Aujourd’hui je n’ai pas trop le moral. Je n’avais pas envie de me plonger dans notre petite réflexion.

 

J’ai passé ma soirée à écrire et travailler ce texte que je vous livre aujourd’hui. J’espère que celui-ci vous plaira.

 

Je vous embrasse tous et bonne lecture à vous.

Eléna.

 

 

Par Elena Tikhvinskaya - Publié dans : L'écume de mes jours
Voir les 0 commentaires
Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 09:33

Bonjour à toutes et tous,

 

Je suis heureuse de voir que mon blog commence à vivre, puisque vos messages sont de plus en plus nombreux.

Merci à JP pour son texte dense, qui ne manquera pas de vous intéresser…


Vous êtes nombreux à me demander une rubrique livre d’or pourvu que cela dur  (calembour (or dur) lol !) Certain d’en-vous m’ont fait parvenir de très gentils messages je pense notamment à Sylvie, Thierry, JP. C’est par un copier coller du message de Julien que cette rubrique démarre. Je le remercie du reste de ce très gentil émail, et vais répondre à sa question: Non mon blog n'est pas réservé à la gente féminime. Les hommes y sont également les bienvenus, comme toutes personnes sensées et respectueuses envers l'être humain.

Je viens d’ajouter également une suite à notre petite réflexion, Voilà pour aujourd’hui.

 

Grosse bise à tous et a demain.

Eléna.

 

Par Elena la soumise - Publié dans : L'écume de mes jours
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 09:35

L’erreur de Nietzsche est d’associer, bien plus qu’il n’en a conscience, l’idée de culture à l’idée d’aristocratie. On naît « roi de la vie » bien qu’on ne le devient. Je connais des « rois de la vie » nés dans l’ignorance et la misère. Ils sont par leur nature même et rien au monde n’est capable de les vaincre. Le problème de la société humaine use est de promouvoir au premier rang et à chaque instant ces hommes invincibles pour qu’ils réveillent en nous la dignité et la liberté.

 

Il est tels pour qui la pensée n’est que moyen d’un songe et tels pour qui elle est l’arme d’un combat. La pensée la plus vraie finira par l’emporter. C’est tout ce que je veux croire. Lorsque je me suis pris à considérer les visages de ceux que j’aime, les rides pathétiques qu’y a imprimées une vieille peur, je n’ai pensé qu’à les effacer. Ce sont les conditions de la vie qui font la vie. Qui dira que nous ne pouvons pas changer ? Nous tirons tous la même charrette, mais tous les charretiers vous diront qu’il y a façon de la charger.

 

Il faudrait n’écrire que les jours de confiance et de force. Des blogs de souvenirs ne sont qu’une avachissante masturbation s’ils ne sont pas menés par un grand instinct. Chacun sait des choses qu’il est le seul à savoir. Il ne faut que les trouver et les dire, avec confiance, sans aucun respect humain, avec cette certitude qu’elles en valent la peine. Mais peut-être, quant à moi, ai-je trop pensé quelquefois à la phrase, au chant, à la musique de l’œuvre. Cela est paralysant, outre que la pensée s’en va, dès qu’on se préoccupe de la forme pour elle même. Un bon écrivain écrit bien sans y penser. La forme n’est qu’un outil dont il est toujours maître : « Un beau et grand murmure » me dit toujours Tacha pour caractériser ce qui est à ses yeux un grand livre. Oui, mais il ne faut pas que murmurer…

C’est de soi-même surtout qu’il convient de parler avec quelque ironie. Mais attention ! non pas l’ironie d’une femme qui s’avilit et se méprise, mais l’ironie de la force, de la maîtrise de soi.

 

Il n’y a pas de limite à la fidélité ; ainsi se sent on nécessairement, à tout retour sur soi-même, toujours infidèle. Si j’étais tout à fait fidèle, je brûlerais tous mes livres et tout ce que j’ai. Je quitterais mon petit appartement. « Qu’importent tous ces biens dit le pharisien, si je n’y tiens pas ! » Hypocrite ! On nous a une fois cambriolé chez Tacha : pendant des mois, il m’a semblé avoir perdu la moitié de moi-même. Pour quelques objets qui manquaient autour de moi, ma vie était toute défleurie. Cette expérience me laisse une vague inquiétude sur la consistance de mes nobles pensées. Tout de même je ne brûlerai rien. Le mal est en moi désormais, s’il y a mal, et je continuerai de croire m’expliquer le monde et, quand je ne fais peut-travailler à le changer, quand je ne fais peut-être que le vainement contempler.

 

Qu’est-ce donc qui vaux mieux ? La conscience ou la vie ? La culture n’est qu’un immense détour que nous faisons pour mieux apprendre ce qu’est la vie, augmenter la conscience. Mais combien ne sortent jamais de ce détour s’y perdent, ne reviennent jamais à la vie ? J’ai peut-être ainsi déjà mal entamer ma vie d’adulte ? Certes j’ai eu ma part de douleurs privées mais, tout compte fait, je suis heureuse. Installée dans mon capharnaüm rempli de livres, j’échappe autant qu’il se peut à la misère publique, aux souffrances qui, pour un grand nombre de mes contemporains, résultent des institutions mêmes, de l’organisation de la société, de la rationalisation grandissante du travail, de la déshumanisation des métiers, toutes choses que je connaîtrais si je n’avais pas réussi mes études et n’étais pas l’intellectuelle que je suis aujourd’hui, cette contemplatrice de la vie d’autrui. Je sens bien qu’à cause de cela je ne guérirai pas d’une certaine gène. L e sentiment d’une sorte de trahison me pèse souvent sur le cœur. Il me semble trahir tous ceux que j’ai quittés en ne souffrant pas comme eux. Je parviens quelquefois à me composer d’assez bons petits résumés des désordres du monde et de la misère des autres. Ils sont parfois assez clairs et j’ai la naïveté d’en être, au moins un moment satisfait. J’en fais alors des pages sur mon blog. Mais revenue au bon sens et à la modestie, je sens la vie vraie et forte passer près de moi comme un grand fleuve. Il emporte mes petits papiers…

Par Elena Tikhvinskaya - Publié dans : Cogito: Ma réflexion en cours
Voir les 0 commentaires
Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 09:39

Votre participation sur ce blog sera toujours la bienvenue.

Merci de m' offrir un petit mot de vous, et à bientôt sur mon blog. Eléna. TIKHVINSKAYA

Par Elena la soumise - Publié dans : Livre d'or
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mardi 22 avril 2 22 /04 /Avr 21:12

Pourquoi vouloir construire des ordinateurs de plus en plus petits ? De nos jours, la science fait d’énorme progrès dans la miniaturisation des composants, qu’il s’agisse des tubes à vides, des transistors, des minuscules circuits intégrés ou des puces à silicone. Alors imaginons que la structure globale de l’ordinateur soit au contraire agrandie afin de recevoir un plus grand nombre de ces composants miniaturisés.


Un cerveau trop volumineux finirait par perdre de son efficacité, car les impulsions nerveuses ne se déplacent pas très vite. Les plus rapides n’excèdent guère les 6 km/mn. Une impulsion nerveuse peut traverser le cerveau de part en part en 1 /440é de seconde, mais elle mettrait 2,4 mn pour traverser un cerveau de 14 Km de long, si toutefois il en existait de tels. Ainsi, la capacité supplémentaire obtenue par l’augmentation du contenant serait tout simplement réduite à néant par la lenteur de la transmission et du traitement de l’information.

Les ordinateurs en revanche, utilisent des impulsions électriques se propageant à plus de 17,6 millions de Km/mn. Un ordinateur gigantesque de 640 Km de long serait donc traversé de bout en bout par une impulsion électrique de 1/440é de seconde environ. Par conséquent, il serait en mesure de traiter l’information aussi rapidement que le cerveau humain.

Imaginons que nous disposions d’ordinateurs immenses, composés d’éléments microscopiques étroitement imbriqués les uns dans les autres. Dès lors, n’est –il pas envisageable que l’informatique finisse par égaler la capacité du cerveau humain?

Mais y-a-t-il une limite théorique à l’intelligence d’un ordinateur ?

Personnellement je n’en ai jamais entendu parler. Un ordinateur gagne en puissance chaque fois que l’on réussit à augmenter sa complexité à l’intérieur d’un volume donné, et chaque fois que son volume initial est agrandi sans que sa complexité à l’intérieur en pâtisse. Par conséquent, si l’on parvenait à construire d’immenses ordinateurs ultra-sophistiqués, pourquoi ne rivaliserait-ils pas avec l’intelligence humaine ?

Je n’avais à peine fini ma phrase que notre pénible de service, me lança : « Mais un ordinateur est incapable de composer une symphonie sublime, de créer une œuvre d’art ou de développer une théorie scientifique géniale » Ce à quoi je lui ai répondu : pourquoi vous en êtes capable, vous ? »

Bien sûr, même si la plupart des gens ne présentent aucun talent particulier, il existe néanmoins des surdoués. Pourtant, ceux-ci n’atteignent le génie que parce que les atomes et le molécules composant leur cerveau sont ordonnés de façon complexe. Car un cerveau se compose uniquement d’atomes et de molécules. Donc si l’on parvenait à ordonner de la même façon les atomes et les molécules à l’intérieur des ordinateurs eux aussi devraient atteindre le génie. La taille de leur composants, bien plus gros que ceux du cerveau représenterait certes un handicap, que l’on compenserait en augmentant le volume global de l’ordinateur. Mon septique de service me lança alors : « Mais les ordinateurs ne peuvent exécuter que les tâches pour lesquelles ils ont été programmé. » Je lui ai répondu :  « Exact, tout comme les cerveaux qui sont programmés par leurs gènes. Une partie de cette configuration génétique concerne la capacité à apprendre. Il suffirait donc d’installer une programmation similaire dans un ordinateur suffisamment sophistiqué. Poursuivons le raisonnement. Si l’on admet qu’un ordinateur puisse devenir aussi intelligent qu’un être humain, pourquoi ne pourrait-il pas devenir plus intelligent ?

Eh oui, pourquoi pas ? Après tout, c’est peut-être ça l’évolution ? Réfléchissons : il a fallu trois milliards d’années pour que le développement anarchique des atomes donne finalement naissance, par un processus d’une incroyable lenteur, à une espèce intelligente pour passer d’elle même, en quelques siècles, voire quelques décennies à l’étape suivante : l’ère de l’informatique. Une fois ce cap franchi, la véritable évolution pourrait alors commencer. Vous allez me dire : « Mais si les ordinateurs deviennent plus intelligents que nous, ils vont nous piquer notre place ! » Et alors pourquoi pas ? Ils pourraient s’avérer aussi tolérants qu’intelligents et se contenter de laisser la race humaine mourir à petit feu, en gardant quelques spécimens dans des zoos, ou bien chez eux, comme un animal de compagnie. Car enfin, si l’on songe à ce que nous infligeons aux autres êtres vivants et à la planète tout entière, peut-être est-il grand temps pour nous de céder la place. Le véritable danger, en fin de compte, serait peut-être que l’informatique ne se développe pas assez vite pour nous empêcher de saccager notre milieu naturel.

 

En évoquant la possibilité que les ordinateurs super intelligents finissent par nous remplacer, j’ai laissé entendre, avec un brin de cynisme, qu’une telle évolution serait souhaitable, vu le comportement agressif dont l’homme faisait preuve envers son propre environnement. De nos jours les ordinateurs prennent une importance prépondérante dans l’industrie, et bien qu’ils demeurent des abrutis sur le plan de l’intellect, ils s’améliorent à grande vitesse.

Considérons alors le problème de leur éventuelle suprématie sous un autre angle. Le résultat, bien sûr, du degré d’intelligence, atteint par les ordinateurs, et leur propension à nous considérer comme de simple animaux de compagnie (dans le meilleur des cas) ou une vermine nuisible (au pire). Ce qui implique que l’intelligence puisse se graduer à l’aide d’un instrument de mesure, par exemple un test Q.I. ; puis s’exprimer par un nombre. L’intelligence humaine moyenne se situant aux environs de cent points de Q.I., il est à peu près certain que dès que l’ordinateur de base aura dépassé ce stade, nous aurons de sérieux ennuis.


Toutefois la méthode paraît quelque peu rudimentaire. Une qualité aussi subtile que l’intelligence ne se calcule pas de façon aussi tranchée. En fait, il en existe plusieurs sortes. Rédiger un essai cohérent, choisir les mots adéquats et les placer dans le bon ordre requièrent certaines aptitudes. Etudier une machine compliquée comprendre améliorer son fonctionnement, la réparer si elle tombe en panne, en exigent d’autres. En ce qui concerne les mathématiques ou l’écriture, mon intelligence est d’un excellent niveau ; en ce qui concerne la mécanique, elle est désastreuse. Alors, suis-je un génie ou une imbécile ? La réponse est : ni l’une ni l’autre. Je suis douée pour certaines choses et maladroite pour d’autre, ce qui est vrai de tout le monde.

Tournons nous maintenant vers les origines de l’intelligence humaine et de l’intelligence artificielle. Le cerveau humain se compose essentiellement de protéines et d’acides nucléiques. Il est l’aboutissement de plus de trois milliards d’années d’évolution hasardeuse, et son développement résulte de deux facteurs : l’adaptation et la survie.


L’ordinateur, en revanche, se compose principalement de métal et d’électrons en mouvement. Il est l’aboutissement de quarante années de recherches et de mises au volonté humaine à satisfaire des besoins précis.

Si l’intelligence humaine se décline en plusieurs variétés subtiles, et si elle est si différente de l’intelligence artificielle, de par ses origines, ses composants et sa raison d’être, on peut alors affirmer que ces deux intelligences vont évoluer de manière radicalement divergente. Même les ordinateurs les plus primaires démontrent d’extraordinaires talent dans certains domaines : ils possèdent une mémoire infaillible, d’une immense capacité, capable de leur fournir une information dans l’instant ; ils sont également capable d’effectuer d’innombrables opérations arithmétiques sans jamais se lasser ni se tromper. Si on limite l’intelligence à ce genre de talents, les ordinateurs sont déjà bien plus intelligents que nous ! C’est justement parce qu’ils nous surpassent de façon si éclatante que nous les utilisons un peu partout. Et s’ils venaient à tomber en panne tous en même temps, notre économie n’y résisterait pas.

Toutefois, l’intelligence ne se mesure pas seulement à ces aptitudes spécifiques. D’ailleurs, nous leur accordons si peu de valeur que, pour nous, un ordinateur, même ultra-rapide et ultra-sophistiqué, n’est rien d’autre qu’une vulgaire calculette.

En ce qui concerne l’intelligence la spécialité de l’homme consisterait plutôt à envisager les problèmes dans leur ensemble, à développer des théories aussi sagaces qu’ingénieuses.

Pourrait-on programmer un ordinateur dans ce but ?

Vraisemblablement pas, pour la simple raison que nous ignorons nous-mêmes comment nous procédons. Il semble alors que les ordinateurs soient voués à se perfectionner dans l’intelligence ponctuellement, tandis que les hommes, grâce aux progrès de la médecine et de la génétique se perfectionneront dans l’intelligence globale. Chacune comporte ses avantages. Mais combinées de façon à ce que chacune pallie les faiblesses de l’autre, elles sont susceptibles d’évoluer bien plus vite qu’elles ne le feraient séparément. Dans ces conditions, il ne serait plus question de rivalité, mais d’intelligences réunies, bien plus efficaces que les intelligences isolées par la nature

Eléna Tikhvinskaya.

Par Elena Tikhvinskaya - Publié dans : Cogito ergo sum
Voir les 0 commentaires
Mardi 22 avril 2 22 /04 /Avr 21:22

Bonsoir à toutes et tous,

 

Hier au soir,  j’étais invitée chez Tacha pour un repas avec diverses personnes. Un des invités prétentieux docteur, méprisant n’arrêtait pas de parler, il nous imposait ses sujets, un vrai cauchemar type pour un repas de personnes bien élevées trop accueillantes.

Dès l’apéritif j’étais déjà désespérée, exaspérée, alors j’ai attendu l’instant idéal pour lui dire ne pas être d’accords avec ces dires et jouer le rôle de la petite fille énervante.

 

Grâce à son coté snob il lança cette phrase : « les ordinateurs sont de stupides machines » oui cela fait bien de dire que l’informatique c’est nul.

Je lui ai fait savoir que je ne n’étais pas en accord avec ces propos et que cela demandait réflexion !

J’ai développé cette théorie que vous pouvez découvrir aujourd’hui. Vous allez voir que cela n’est pas si stupide que ça ou du moins je l’espère (lol !)

 

Je n’ai pas  complètement terminé, je terminerai demain car je tombe de fatigue. Je vous souhaite à tous une bonne lecture et à demain pour la suite….

Eléna. 

Par Elena la soumise - Publié dans : L'écume de mes jours
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 23 avril 3 23 /04 /Avr 14:12
 Un ordinateur est un ordinateur et un organisme est un organisme.

Comme nous le savons tous, un organisme se compose de cellules. D’un point de vue moléculaire, il est constitué d’acides nucléiques et de protéines qui flottent dans un milieu aqueux supporté par un squelette. J’arrêterai là la description. Ces organismes nous sont déjà familiers puisque nous en sommes l’exemple vivant.

En revanche, si nous mettons un ordinateur dans un robot, tel qu’on le décrit d’habitude en science-fiction. Celui-ci à plus ou moins forme humaine, construit à base de métal résistant. La plupart du temps les auteurs de science-fiction se montrent avares de descriptions techniques, d’abord parce qu’elles ne sont pas essentielles à l’histoire, et surtout parce qu’ils seraient bien en peine de fournir une explication détaillé. Néanmoins, il ressort généralement dans ces romans qu’un robot est constitué de circuits alimentés par un courant électrique, qui lui tiennent lieu de vaisseaux sanguins. Quant à la source d’énergie principale, elle est soit non spécifiée, soit dérivée de l’énergie nucléaire.

Mais ne peut on pas transformer un humain en robot ou en cyborg ?

Pour transformer un organisme humain en robot, il faut tout d’abord lui adjoindre des pièces artificielles. La science le permet déjà en partie. Certaines personnes ont des dents par exemple métalliques, et le métal est sûr, le matériau cybernétique par excellence. Toutefois il n’est pas le seul utilisé. J’ai moi même une dent en céramique, qu’à l’œil nu on ne discerne pas de la dentine naturelle. Mais si ces deux matières ont la même apparence et, dans une certaine mesure, la même structure chimique, elles n’ont pas la même origine : la dentine est un matériau vivant et elle porte des traces, a contrario de la céramique. Mais il y a plus. La cage thoracique, qui peut-être fendue dans la longueur suite d’une opération peut-être maintenue par des agrafes métalliques. D’autres personnes sont équipées de prothèses qui, avec les progrès de la médecine, gagnent sans cesse en complexité et en efficacité. Des gens ont vécu des jours et même des mois avec un cœur artificiel, d’autres encore des années entières avec une pile cardiaque.

On peut sans mal imaginer qu’avec le temps, chaque partie du corps humain puisse être remplacée par des matériaux non-organiques ou des prothèses. Y a-t-il une limite, même théorique, à cette avancé scientifique ? Je pense que personne n’hésiterait sur ce point. On peut envisager une méthode de substitution pour chaque membre, chaque organe, sans que le sujet perde pour autant son caractère humain.

Mais le cerveau ?

S’il y a une chose qui nous rend humain, c’est bien lui ! Un individu se définit par la configuration spécifique de son cerveau qui influera sur ses émotions, sa faculté d’apprentissage et le contenu de sa mémoire. Il est impensable de le remplacer par un appareil doué de raison fabriqué à la chaîne dans une usine, car il devrait contenir toutes les connaissances, tous les souvenirs d’un cerveau naturel et imiter sa façon exacte de penser.

Une prothèse peut différer du membre quelle remplace et rester fonctionnelle, de même qu’un poumon, un rein, ou un foie artificiels. En revanche, si le cerveau artificiel , était pas la réplique exacte de celui qu’il remplace, la personnalité du sujet s’en trouverait forcément altérée.

C’est donc bien le cerveau qui pose un problème.

Voyons maintenant le processus inverse (oui je sais c’est mon coté matheuse là encore qui ressort)

Imaginons un robot avec l’apparence d’un humain et à l’intérieur de lui un ordinateur avec une intelligence équivalente voir supérieure à celles des humains. C’est un artiste, un historien, un scientifique, un gestionnaire sera t’il admiré et respecté par tous, si les humains savent que son cerveau est artificiel ? Il y a peut de chance car il ne sera pas un homme à part entière.

Par conséquent, dans chacun des deux cas que nous venons d’étudier, on aboutit à une dichotomie corps /cerveau : l’ultime cyborg n’aura jamais un cerveau assorti au restant de son corps, et il se déclinera en deux versions possible :

  1. un cerveau artificiel dans un corps humain, ou

  2. un cerveau humain dans un corps de robot.

Une chose est certaine : quand nous jugeons un être humain (ou un robot), notre opinion est principalement influencée par son apparence physique.

Une femme éblouie par la beauté d’une autre femme s’exclamera : « Quelle magnifique femme ! » et pourra tomber amoureuse d’elle sur-le-champ. On rencontre ce genre de situation à longueur de pages dans les romans à l’eau de rose. Et bien sûr, un homme aura exactement la même réaction. Si une femme (ou un homme) s’éprend d’un joli visage, il est probable qu’elle (il) s’arrête à d’autres considérations moins superficielles a savoir : « L’élu(e) de mon cœur est elle (il) intelligent(e), facile à vivre, tolérant(e) ? » Et si l’on découvre en fin de compte que la personne en question n’a aucune qualité hormis la beauté, nous lui trouverons le plus souvent des excuses pour pouvoir céder aux exigences de notre libido. Généralement, on finit par se lasser d’une jolie nana (ou d’un bellâtre), toutefois cela peut prendre un certain temps.

En revanche, une personne pourvue des mérites les plus nobles, mais malheureusement affligée d’une laideur caractérisée, a peu de chance de nous ensorceler au premier regard, à moins que nous ne soyons suffisamment intelligent pour déceler en elle les qualités qui nous apporterons toute une vie de bonheur.

Ce que je veux dire, en fait, c’est qu’un cyborg doté d’un cerveau artificiel et d’un corps à apparence humaine sera accepté comme un être humain, tandis qu’un cyborg doté d’un cerveau humain et d’un corps artificiel sera considéré comme un vulgaire robot. Car après tout pour la majorité des gens, notre image reflète notre personnalité.

Ces deux types de cyborgs radicalement différents, ne poseront pas des problèmes similaires.

Pourquoi transférer un cerveau artificiel dans un corps humain, puisque ce dernier est bien plus fragile qu’un corps de robot ? Imaginons un sujet humain, jeune et sain, dont le cerveau serait lésé par un traumatisme quelconque ou une maladie. O, penserait aussitôt : « Quel dommage de gâcher un corps aussi magnifique ! Greffons-lui un cerveau artificiel afin qu’il puisse continuer à vivre sa vie. »

Mais alors la personnalité du sujet s’en trouvera modifiée. Il deviendrait un autre individu, dépourvu d’esprit. Or, si superbe soit-il, un corps est chose commune :il en naît chaque jour un demi-million et il est donc inutile de le sauver parce que son cerveau initial est hors d’usage.

Prenons maintenant le procédé inverse par lequel on transférerait un cerveau humain dans un corps artificiel.

Le cerveau d’un homme n’est pas éternel, néanmoins il peut vibre quatre-vingt-dix bonnes années sans perdre de son acuité intellectuelle. Certains nonagénaires fringants en sont la preuve vivante. En revanche des esprit géniaux ont disparu au bout de vingt ou trente années de vie, simplement parce que le corps qui les abritait (et qui en soit n’avait aucune valeur) avait été fort endommagé. Dans un tel cas de figure, on serait fort tenté de greffer le cerveau naturel dans un corps artificiel, de manière à lui offrir quelques décennies supplémentaires d’une existence utile à la société.

C’est donc ce type de cyborg qui, pour des raisons logiques, tendrait à ce multiplier. Or, comme nous l’avons vu plus haut, une créature de cet acabit serait considérée comme un vulgaire robot. Bien sûr, on peut objecter que c’est l’esprit qui compte et non son support mécanique, ce qui est tout à fait vrai. Je suis d’ailleurs persuadée que tout tribunal impartial accorderait à un cyborg doté d’un cerveau humain les mêmes droits civiques qu’à un homme : le droit de vote, le droit à la liberté, etc.

Mais imaginons qu’un sceptique mette le cyborg au défi de prouver que son cerveau est humain…

Le meilleur moyen consisterait à démontrer qu’il n’est pas soumis aux trois lois de la robotique. Lois imposent aux robots un comportement sociable, il ne resterait plus un cyborg, qu’a faire preuve d’une nature foncièrement méchante, l’argument le plus simple et le plus convaincant étant alors de casser la figure à l’incrédule, puisque aucun robot n’est capable d’un tel geste.

Toutefois, si un cyborg doit sans cesse se montrer violent afin de prouver que son cerveau est humain, il a peu de chances de se faire beaucoup d’amis…

De plus, même s’il est déclaré humain (et par conséquent autorisé à voter, à louer une chambre d’hôtel et à faire toutes les choses que font les humains), la législation devra le distinguer des hommes à part entière. Etant bien plus puissant que ces derniers, le cyborg représentera un danger potentiel. Ses poing d’acier deviendront des armes mortelles. Ainsi on pourra lui interdire de frapper un être humain, même en état de légitime défense, ou encore participer à des compétitions sportives ou faire les jeux olympiques.

Vous me direz : « Mais pourquoi transformer un cerveau humain dans un corps métallique ? Après tut, on pourrait lui fabriquer un corps inoffensif à base de céramique, de plastique et de fibres qui imiteraient la texture et l’aspect du corps humain. »

Bien sûr. Mais de toute façon, je ne crois pas qu’il serait tiré d’affaire pour autant. Il sera toujours différent. Et si infime soit cette différence, les gens ne verront qu’elle.

On sait que les gens dotés d’un cerveau et d’un corps entièrement humains se haïssent parfois à cause d’une légère différence physique : le pigment de la peau, par exemple ; ou la forme du nez, des yeux, des lèvres ou des cheveux. Et s’il n’y avait que l’apparence ! On se tue également pour des disparités culturelles : divergences de religion, d’opinion politique, de lieu de naissance, de langue ou juste d’accent.

Regardons la vérité en face : les cyborgs ne sont pas sortis de l’auberge !

Eléna Tikhvinskaya.

Par Elena Tikhvinskaya - Publié dans : Cogito ergo sum
Voir les 0 commentaires
Mercredi 23 avril 3 23 /04 /Avr 14:29
 Bonjour à toutes et tous,

 

Je viens de terminer ma petite diatribe cela est assez rigolo. J’ai développé celle-ci un petit peu plus que l’autre soir chez Tacha, mais cela nous amène à réfléchir non ?

 

Vous pourrez me laisser vos commentaires ici, car je préfère garder mon espace cogito ergo sum neutre. N’hésitez pas non plus à laisser des messages sur le texte de JP (d’une facture géniale) à la suite de son article, et même nous offrir votre propre analyse sur l’écriture, c’est vous qui faites vivre ce blog !

 

Demain,je reprendrai très certainement notre petite réflexion, avec mes multiples digressionsss lol !

 

J’ai également entamé la rédaction d’un petit texte pour Lyne. Il me faut encore le peaufiner mais celui-ci commence à prendre forme.

 

Si vous me lisez régulièrement vous connaissez Tacha, Lyne est également une personne qui est chére à mon cœur !

 

Voilà pour aujourd’hui, bonne lecture à tous et à demain.

Eléna.

Par Elena la soumise - Publié dans : L'écume de mes jours
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Bienvenue chez moi

Merci de recommander mon blog

overblog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus